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TABLE DES MATIÈRES.
Notice historique sur la vie et les travaux de Dutot 
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Avertissement de l’auteur 
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Plan et occasion de l’ouvrage. — Le gouvernement actuel loué et louable 
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CHAPITRE I. — de quelques maximes répandues dans l’essai politique sur le commerce, depuis le xiie chapitre jusqu’à la fin du xxe.
Article I. — Si, toutes choses égales, c’est le débiteur plutôt que le créancier qui doit être favorisé 
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Article II. — Si ce fut la Diminution des monnaies qui causa le soulèvement des peuples sous Philippe le Bel. — Il ne faut jamais deux prix différents à une même espèce 
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Article III. — Si, dans la situation présente (1735), ce sont nos monnaies qui attirent celles de Lorraine, ou celles de Lorraine qui attirent les nôtres 
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Article IV. — Si ce fut l’Augmentation des monnaies qui, en 1709, fut le salut de l’État 
 858
Article V. — Si la Diminution des monnaies fut cause des banqueroutes arrivées en 1714 et dans les années suivantes. — État des finances à la mort de Louis XIV 
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Article VI. — S’il est vrai que l’Augmentation portée par la refonte et par la réforme du mois de décembre 1715, soutint les finances en 1716 et 1717. — Principe important, et qu’on ne doit point perdre de vue 
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Article VII. — Répliques aux réponses que l’Auteur de l’Essai politique oppose à ce qu’on objecte contre l’Affaiblissement des monnaies 
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Première monnaie. — Les espèces et les denrées haussant de 20 pour 100 
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Seconde application. — L’argent haussant de 20 pour 100, et les denrées de 10 ; cas que l’Auteur croit avantageux 
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Troisième application. — Les espèces haussant de 20 pour 100, et les denrées ne haussant point. — Principe important. — Sentiment de M. Law 
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Article VIII. — De la Proportion dans les monnaies, et de ses principes, dont il est dangereux de s’écarter. — De la proportion dans le titre. — Principes. — Proportion entre l’or et l’argent. — La haute proportion rend l’or cher. — La proportion basse rend l’argent cher 
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Article IX. — Dans lequel on parle de quelques fautes légères qui se trouvent au xxe chapitre de l’Essai politique, et l’on dit, par occasion, deux mots sur le transport de l’argent 
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Article X. Dans lequel on répond à une objection qui oblige de parler de quelques opérations du Système des finances de M. Law. — Origine et utilité du crédit public dans un État. — Ce que l’on entend par richesses réelles. — Ce qu’on entend par celles de confiance. — D’où dépendent la force et la puissance d’un l’État. — Avantages des billets sur les espèces. — Le crédit demande beaucoup de liberté. — Principes du crédit public. — Le roi dit la cause de la chute du crédit. — Observations sur l’arrêt du 5 mars 1720. — Raison que l’on croit qui a déterminé à conserver l’action et à sacrifier le billet. L’achat et la conversion des actions en billets de banque a causé à la Compagnie des Indes une perte de 1,470 millions. Il était aisé de conserver le crédit du billet.— Espèces qui étaient en France en février 1720. Hausser l’espèce sans hausser le billet, c’était faire gagner l’espèce aux dépens du billet. — Espèces portées à la banque en 1720. — Diminuer l’espèce sans diminuer le billet, c’était faire perdre l’espèce et faire gagner le billet. On ne pouvait toucher à l’argent sans toucher au billet, qui le repré-