Page:Dacre - Zofloya, tome 4.djvu/38

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

ni lui commander ; mais aussi, rien de doux, de gracieux n’embellissait ces sites agrestes seulement faits pour des êtres audacieux et indépendans comme ceux qui s’y trouvaient alors.

Victoria regarda le maure ; à chaque trait de feu qui partait du firmament, il avait un air de satisfaction qu’elle ne lui avait point encore vu ; et il lui parut beau au-delà de l’expression. Pour la première fois un sentiment de tendresse se confondit avec son admiration. Quelle bisarrerie étrange ! Cette Victoria si vaine, si fière au milieu de ses terreurs, au milieu du danger où elle se savait, trouve doux et précieux d’inspirer un intérêt si soutenu à un homme que rien au monde ne pouvait l’empêcher de reconnaître