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flexions, elle ne tarda pas à s’endormir.

Cependant son sommeil ne fut pas profond, et ressemblait plutôt à un engourdissement qu’à un véritable repos ; on eût dit même qu’elle veillait, car ses yeux étaient à demi-ouverts. Des choses étranges passaient devant elle, et ne pouvant tout-à-fait croire à l’illusion, il lui sembla qu’un renouvellement de cochemars la tenait éveillée, sans qu’elle pût faire le moindre mouvement pour se débarrasser des horreurs qu’il lui laissait voir… un bruit de sonnettes la frappa ; elle se crut transportée dans un appartement isolé du château, et qui n’avait pas été ouvert depuis la mort de Bérenza. Il y avait dans une chambre, un