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C’est ainsi que par la marche incompréhensible d’une sage providence, se trouvaient réunis en un même lieu, ceux dont la destinée avait tant de rapports les uns avec les autres : l’une souffrait la punition terrible de son crime, ses enfans de ces fatales conséquences, et l’auteur abominable de tant de maux venait de recevoir le châtiment du à ses forfaits, ainsi qu’à la barbarie dont il venait d’user envers la femme qu’il avait perdue.

La malheureuse Laurina ne put conserver long-tems cet amant pour qui elle avait tout sacrifié. Lorédani n’étant plus, son fils ayant fui la maison paternelle, sans qu’on pût savoir ce qu’il était devenu, Victoria échappée de la prison où on l’avait mise, il ne restait plus d’obs-