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de mort subite qui l’aura atteinte. Il n’y aura rien qui puisse exciter le soupçon ; soyez en bien assurée, belle Victoria. J’ai intérêt, le plus grand intérêt à ne point vous exposer.

— Eh bien, donnez-moi donc cette poudre. Je compte absolument sur vous.

Le maure lui donna le petit paquet contenant le poison, et le lendemain fut pris pour en faire l’essai cruel. Ces deux êtres se séparèrent ensuite et gagnèrent le château chacun de leur côté.

Le lendemain, Victoria saisissant l’occasion, entra dans le petit appartement où la pauvre dame était assise auprès d’une croisée à respirer le frais des montagnes. Solitaire, et délaissée par tous, même par Lilla, que son ami avait emmenée d’un