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tructions de Zofloya. La personne du comte ne présentait, toutefois, aucune altération considérable, et qui pût le faire croire en danger réel. Il était très-pâle, mais ses joues se coloraient, de tems à autre, d’un rouge passager. Son embonpoint avait peu diminué, et il mangeait même avec une avidité plus grande que de coutume.

D’après ce, comment s’inquiéter ? au contraire, Bérenza adoptait l’espérance, l’espérance feinte que sa femme lui donnait, que le tems et sa constitution, naturellement robuste, triompheraient d’une maladie qu’il s’obstinait à regarder (ainsi qu’elle le lui persuadait) comme la suite d’un rhume négligé. Il n’était point tenté de se promener dans les déserts des Appenins avec les habi-