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CHAPITRE XXIII.


La semaine suivante ne fut pas achevée, sans qu’un changement suffisamment visible dans l’infortuné Bérenza ne vînt satisfaire la cruelle ennemie altérée du son sang. Envain portait-il sur elle des yeux mourans et toujours tendres ; envain, accablé par une soif affreuse, lui demandait-il à boire, car il n’en voulait recevoir que de sa main ; son cœur féroce n’en était pas désarmé ; ni la pitié, ni les remords ne le touchaient. Si elle affaiblissait la dose de poison, ce n’était que dans la crainte d’aller trop vite et de s’exposer ainsi au soupçon : alors la malheureuse lui donnait une boisson, qui, loin