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petite amie. Victoria marcha lentement, et tous trois entrèrent au château la tendre Lilla prenant la main de cette femme altière et passant son bras autour d’elle. Ils se rendirent dans le salon où Bérenza les attendait, et le trouvèrent couché sur un sopha de couleur cramoisie, ce qui ajoutait une teinte plus livide à la pâleur de son visage. En voyant Victoria, il dit : « Mon dieu, ma bonne amie, où avez-vous donc été ? j’attendais avec impatience ma charmante Hébé, pour qu’elle me versât un verre de limonade. »

« Cher comte, il m’a pris fantaisie d’aller faire un tour dans la forêt, et la rêverie m’a portée plus loin que je n’avais intention d’aller. Mais je vais vous verser votre limonade, mon ami. » Disant ainsi, elle sortit,