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rieuse, que le pauvre Bérenza ne conduisit dans sa solitude, parmi les montagnes, la perfide Victoria. Avec elle, il ne connaissait point de solitude ; elle était pour lui l’univers : le cœur plein du contentement le plus doux, il bénissait la maladie qui lui avait rendu, ainsi qu’il le pensait, tout l’amour de sa femme.

Bref, le voyage terminé, et une fois arrivé à Torre-Atto, Victoria vit avec plaisir que ce lieu était entouré de tous côtés par une solitude entière ; ni ville, ni village n’avoisinaient le château de Bérenza, qui était situé dans une vallée profonde, au bord d’une forêt : d’un côté, des rochers d’une hauteur énorme, s’élevaient au-dessus de ses plus grandes piramides, et s’enveloppaient de leur majesté terrible, mais sublime ; tan-