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serve de sa Lilla. Encore a-t-il ajouté de plus, que quand cette petite créature n’eût jamais existe, ce n’est pas moi qui lui aurais inspiré de l’amour dans aucun tems. »

« Le sot ! je vois que pour vous en faire aimer, il faudrait ressembler à sa Lilla. »

« Oh ! certainement ; il faudrait changer ma grande et forte taille contre sa mince structure, mes traits matériels pour sa figure enfantine. Eh bien, je le ferais encore, s’il ne s’agissait que de cela pour obtenir un regard de l’impitoyable Henriqnez. »

« Belle Victoria, dit le maure d’un ton caressant, ne parlez pas ainsi contre vos avantages, qui valent tout au moins les siens. Vous avez, sous beaucoup de rapports, une