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rêver qu’étant dans l’appartement du Comte, et tirant les rideaux de son lit, elle avait vu sa figure pleine de taches livides… de nature à convaincre qu’il était mort empoisonné. Remplie d’épouvante, elle appelait Zofloya à grands cris, quand il parut à ses yeux… sans daigner lui répondre, il souriait avec une malice infernale. Ce fut cette image horrible qui la réveilla, et l’impression en était si forte, qu’elle eut de la peine à se soumettre à l’idée de n’avoir fait qu’un rêve. Le visage tacheté de Bérenza était toujours présent à sa vue !…

Enfin voulant se détacher de ce qu’elle appelait une terreur superstitieuse, elle prit le parti d’aller dans la chambre du Comte, pour se rendre raison de son rêve, et chasser