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menant du côté où la signora avait perdu la vie ; ils n’en étaient pas loin, et Bérenza ne pouvant parler, fit signe qu’il pouvait aller.

Henriquez et Lilla aidèrent à le soutenir. En peu de minutes, on fut à la grotte, sous le rocher, et le Comte s’assit sur le même banc de verdure qui avait déjà été si fatal à une autre… Passant son bras autour de Victoria, il appuya sa tête sur son épaule.

» Vous êtes bien fatigué, mon ami, dit-elle avec inquiétude.

» Oui, Victoria, et je voudrais être maintenant au château, car je n’en puis plus de soif. »

» Que voudriez-vous prendre, Bérenza, je vais vous l’aller chercher. »

» N’importe quoi, je meurs de soif ; je voudrais cependant du vin. »