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haïssait au fond du cœur. Alors toutes les batteries furent mises en œuvre. Elle invita souvent Mathilde à l’aller voir, et en dépit des soins et de la surveillance de celle-ci, elle parvint à s’attirer l’attention du jeune homme, et à avoir des entretiens avec lui. Thérèse s’y prit de la même manière que la Florentine avait fait, en en appelant de son imagination à ses sens. Elle avait de plus, l’avantage de la jeunesse, et par conséquent plus de fraîcheur, ce qui lui rendait sa conquête peu difficile. Mais tandis que Thérèse agissait, ainsi qu’elle le pensait, sans être soupçonnée, le démon de la jalousie s’empara du cœur de sa rivale, qui, s’appercevant de tout, en conçut le dépit le plus furieux. Pour s’assurer mieux de la trahison de celle qu’elle