Page:Dacre - Zofloya, tome 2.djvu/66

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

de la Toscane derrière lui, il poursuivit sa route avec la plus grande célérité, toujours dans la persuasion que personne ne le prendrait pour autre que ce qu’il paraissait. Qui pourrait décrire ses sensations, quand il se trouva près de la ville de Venise ! Cependant il ne voulut pas y paraître pendant le jour ; et lorsqu’il fut à Padoue, il se décida à aller plus lentement, afin de n’y arriver qu’à la nuit close.

Réprimant son impatience, il s’arrêta quelques instans pour se rafraîchir, et reprit ensuite sa route. Mais nonobstant qu’il avait été, ainsi qu’il le croyait, plus doucement, il aperçut la pointe de la Terra-Firma, avant que le soleil eût touché l’hémisphère de l’ouest. Alors il marcha doucement, en côtoyant les bords