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tilité de rester plus long-tems dans l’endroit, il se prépara à en partir.

Deux jours après, ayant tout arrangé chez la défunte, il divisa les petites possessions entre ceux qui l’avaient aidé à l’enterrer décemment, et ne se réserva qu’une somme modique, tirée du profit de son industrie ; puis quittant la simple chaumière où il avait passé quelques jours heureux, ou du moins paisibles, et emportant avec lui un bissac rempli de provisions, il recommença ses courses errantes. Il n’avait plus d’inquiétude pour passer les nuits, car ses dernières fatigues, et ses habitudes, bien faites pour entretenir la santé, avaient tellement augmenté sa force et sa vigueur, qu’il ne craignait plus de dormir en plein air. Il prit également la résolution de ne