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ment épuisé, qu’il mourait de besoin), il prit la main de sa vénérable hôtesse et la faisant asseoir, il dit :
— Ma bonne mère, quel âge avait votre fils Hugo ?
— Vingt ans, monsieur, dieu soit béni, le jour de Saint Gualdabert, et c’est le seul qui me restait de mes autres enfans.
— Et dites-moi, Nina.
— Ô Sancto Pedro ! il était tout pour sa pauvre mère. Monsieur, j’ai un petit jardin, et c’était Hugo qui me le soignait ; j’ai une vigne aussi, Hugo me la taillait. Le bon garçon ! jamais il ne voulait me laisser seule. Ma mère, me disait-il, il faut donner ce petit coin de terre qui est là-bas, et puis cet autre qui est encore plus loin, à Pietro et à