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et d’une obligation morale de te tenir sur tes gardes, et de faire pardonner les faveurs dont la fortune t’aura comblée, par la plus grande douceur, et les exemples d’humanité et de bonne conduite qui sont en ton pouvoir, afin qu’aucune augmentation de mal ne vienne de toi, et ne te rende responsable de nouveaux vices dont tu porterais l’épidémie dans la société. Ne te laisse pas abuser par l’idée méprisable que tu dois moins te gêner qu’une autre ; car en proportion du pouvoir que tu as de te garantir du mal, il faut régler ta conduite sur le bien qu’il te convient de faire. Qu’il est glorieux de vivre avec dignité et bienséance, de régner sur ses passions ; de placer son bonheur au plus haut point