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un gant, et je goûtai quand je la foudroyai un plaisir délirant. Gracieuse en ce moment s’épanchait sur mes doigts, en remuant délicatement ses fesses sur mon ventre.

Avant de la quitter, vers minuit, comme je bandais encore, ce qui n’était pas surprenant après mon carême de quelques jours, et que je savais qu’elle était gourmande à la crème, je lui offris d’en déguster une demi-tasse, que je me faisais fort de lui servir, en même temps que je m’offrirais un dé de rosée dans sa coupe inépuisable.

Elle avait dû pratiquer la posture, car elle saisit l’affaire à merveille. Dès qu’elle me vit étendu sur le tapis, elle sauta à califourchon sur ma figure, me descendant son chat sur les lèvres, se détachant comme pour me narguer, se reposant brusquement, et remontant sa croupe qu’elle dandina un moment au-dessus de mes yeux, pour m’exciter par ce balancement lubrique.

Enfin elle s’allongea sur mon corps, installant son joli con vermeil sur mes lèvres en deux coups de son croupion satiné, et prenant le sire bandé dans sa bouche, elle fit courir ses lèvres de velours sur la colonne dans une promenade voluptueuse, qu’elle menait lentement, tandis que je plongeais ma langue dans la