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deux pouces de mon nez, qui augmentaient mon érection. Je crois que si j’avais eu sous la main la vieille fée Carabosse, j’aurais été dans le cas de la violer. Cette torture physique et morale dura trois jours et trois nuits, sans que le moindre soulagement vint s’offrir à moi.

Il y avait dans le personnel féminin qui servait la baronne, une gentille femme de chambre, qui paraissait avoir de vingt-cinq à vingt-six ans. C’était la favorite de la maîtresse, qui l’employait à sa toilette intime, elle couchait isolée des autres filles de service, dans une chambre séparée de celle de sa maîtresse, par le boudoir, les trois pièces en enfilade, communiquant ensemble par le dit boudoir, pour l’avoir toujours sous la main à toute heure de jour et de nuit.

Gracieuse, c’était son nom, bien porté, ma foi, était la plus gentille soubrette qu’on pût voir, avec son bonnet blanc, coquettement posé sur le sommet de la tête, et ses deux grandes brides, qui voltigeaient dans le dos, quand elle courait répondre à sa maîtresse trottinant d’un pied leste.

Elle était toute rondelette, une vraie boulotte, garnie d’appas développés ; un joli rire bon enfant fendait sa jolie bouche ronde ; comme pour montrer à tout venant ses jolies