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favorable le vaste horizon de chair, qui lui tenait lieu de reposoir. L’odeur sui generis qu’exhalaient mes doigts quêteurs, me révéla le peu de soin que la grande Rose, semblable en cela à ses compagnes, prenait de ces parages.

Je jetai le jupon et la chemise sur les reins, découvrant la belle cible épanouie dans toute sa splendeur, avec le petit point noir entouré d’un léger duvet, au bas des fesses, que j’écartai empoignant la viande à pleines mains. Je vis à la faible clarté crépusculaire augmentée de celle du croissant, un petit bleu, grand comme une pièce de vingt sous au bas de la fesse gauche, qui avait été sans doute plus maltraitée que l’autre par le sabot, puisque la trace du rude coup de pied n’avait pas tout à fait disparu.

Je baissai ma culotte, tout en caressant les chairs fermes à la peau épaisse, glissant ma main sur la fente, que je trouvai disposée à me recevoir. Elle m’aidait, levant très haut ses deux monticules, dont la saillie rebondissante offrait sans cela un sérieux empêchement à l’envahissement du bijou voisin. Je dus m’accroupir, pendant qu’elle m’apportait l’étui entrebâillé. Je m’y glissai assez facilement, je ramenai