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que te lança la petite vendangeuse dans les fesses ? Depuis plus de quinze jours le bleu doit avoir disparu. Tu as là un superbe monument, ma fille, et tel que je n’en vis jamais. Ne pourrait-on le revoir. Je ne l’ai vu qu’en passant, je le reverrais avec plaisir ton gros fessier, et puis je ne serais pas fâché de m’assurer s’il ne garde pas de trace du rude coup de pied qu’il a reçu.

— Oui dà, not’ maître. Si vous croyez que je vais vous le montrer comme ça !

— Dame, tu me l’as bien montré déjà, un peu par force, il est vrai, tu peux bien me le remontrer de bonne grâce ; puis la première fois la vue en a été gratuite, tandis qu’aujourd’hui, ce serai tout bénéfice pour la montreuse.

— Vous vous moquez, not’ maître ; comment j’aurais t’y du bénéfice à vous exhiber mon derrière ? Si vous croyez que les filles s’amusent à montrer comme ça leur honte, c’est bien assez quand ça leur arrive par accident.

— Ce n’est pas par accident peut-être, que tu le montres au beau Nicolas. On dit que tu n’as rien de caché pour ce beau garçon.

— Des méchantes langues qui clabaudent à tort et à travers. On disait bien que l’Angélique vous le montrait à vous, et d’autres aussi, que