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cions le jeu si voluptueux mené paresseusement. Quand je la découvris cette belle lune blanche, en plein jour, je croyais la voir pour la première fois ; sous les jupes troussées, elle paraissait encore plus volumineuse.

Je ne pouvais me lasser de l’admirer, de la manger de caresses, et toute la journée, car je l’avais obligée à se déclarer souffrante, pour l’avoir tout le temps sous la main, je découvris, j’embrassai, je maniai cette superbe mappemonde, avant de passer sous cette belle voûte de chair fraîche, pour planter l’étendard dans le giron voisin.

Avant de nous séparer le lendemain, nous nous fîmes nos adieux d’une façon bizarre qu’elle ne connaissait pas. Je l’installai sur moi à l’envers, son chat sur mon nez, elle avait ainsi naturellement sa bouche au-dessus du sire, elle le prit dans ses lèvres, devinant en amoureuse intelligente, pourquoi je lui faisais minette aujourd’hui dans une autre posture que tous les jours, et pour une novice, elle s’en tira fort bien, ma foi, car je faillis lâcher l’ouvrage, quand elle me tira la dernière goutte du robinet pressuré.

Elle partit les larmes aux yeux, bien que chargée de présents, qui lui permettront d’épouser son galant quand elle voudra, même