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la campagne de porter des pantalons, aussi en levant le nez, j’eus sous les yeux des perspectives fort alléchantes, un peu dans l’ombre sous les jupes et dans le crépuscule qui tombait, mais je voyais assez de la chair nue des jambes et des cuisses pour me rendre compte que la jeune femme était bien roulée. En ce moment elle fit un mouvement et m’aperçut le nez au vent ; la surprise qu’elle éprouva faillit lui être fatale, elle glissa sur la branche, je tendis les mains pour l’attraper au vol, mais après avoir lâché son tablier, laissant les cerises dégringoler, elle s’accrocha, et resta à califourchon sur la grosse branche, les jupes retroussées très haut, laissant voir jusqu’aux fesses.

Elle n’osait faire un mouvement, et restait exposée dans une indécence qui me comblait d’aise. Enfin sur mon conseil, elle s’avança en s’aidant de ses mains sur la branche, m’offrant les plus aimables horizons, surtout quand elle embrassa le tronc de l’arbre, pour se laisser glisser à terre, où je la reçus dans mes bras. Elle était toute interdite, et moi tout allumé par le souvenir des excitantes nudités dont elle venait de régaler mes yeux, et je me demandais comment j’allais lui faire payer son larcin.

Au lieu de m’amuser à la gronder, je la tenais serrée contre moi, pressant sous mes mains