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ment s’incliner devant moi, pour s’enquérir de ce que je lui veux.

Ses ennemies, qui semblaient s’occuper à diverses besognes, la guettaient du coin de l’œil, et dès qu’elle leur tourne le dos pour me faire la révérence, elle bondissent sur l’Andalouse, et, pendant que trois d’entre elles la maintiennent immobile, la quatrième lui prend les poignets dans les cordes, qui doivent la ligoter. Mais, par un effort surhumain, la Lionne, s’arrachant à leur étreinte, les enveloppe dans ses bras vigoureux, les renverse sous elle, en tient une sous son genou, lui écrasant la gorge, et, comme si c’était deux enfants, elle en ficelle en même temps deux ensemble ; la plus jeune se décide à prendre la fuite, mais la main de l’Andalouse l’attrape au vol par les jupes, et la renverse sur le sol ; elle a promptement ficelé les deux plus âgées, les liant ensemble comme deux paquets, ventre à ventre, ne pouvant faire un mouvement.

Elle prend ensuite celle qu’elle écrase sous son genou, lui attache les poignets derrière le dos, puis les jambes par les chevilles…