Page:D - Les Callypiges, 1892.djvu/85

Cette page a été validée par deux contributeurs.

ma superbe femme de chambre, a tenu le principal rôle. En quittant la salle, il était évident pour chacune de vous, mesdames, comme pour moi d’ailleurs, que j’avais partie gagnée, et que la chaste jeune fille, ayant toute honte bue, serait la première à manifester de tendres envies ; mais il y a toujours, comme vous le savez, loin de la coupe aux lèvres, et ce matin, pour arriver à m’en aider, j’ai dû la voir par une série de ruses et de subterfuges. »

« Dans le coupé, qui nous emportait après la séance, nous nous tenions enlacées, et tout me faisait présager pour le soir même une issue heureuse ; mais mon noble époux m’attendait dans ses appartements, et comme je défère toujours à ses désirs, je me suis rendue à son appel »

« Ce matin, Margaret, que j’avais commandée de service pour le bain, s’acquittait, toute nue bien entendu, de ses fonctions avec empressement sans doute, mais sans la moindre tentative impertinente, rougissant comme une écrevisse, quand elle époussetait les charmes secrets, très