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dernier jupon. Vous rougissez, Margaret, à chaque voile qui tombe, comment serez-vous donc quand vous serez toute nue ? Maintenant, au corset ! C’est moi qui vais vous servir de femme de chambre ; vous êtes assez souvent la mienne, pour que je sois une fois la vôtre.

Vous avez une gorge adorable, Margaret, Vénus vous l’envierait. Ne rougissez donc pas ainsi ; si je la touche, c’est pour la montrer en détail à ces dames, pour leur en donner une idée, avant qu’elles ne la voient sans voile. Savez-vous, Margaret, qu’elle est dure et ferme votre superbe gorge, comme du marbre, malgré son hardi développement ? Elle vaut bien qu’on la caresse et qu’on l’embrasse, surtout ce délicieux bouton de rose, qu’un Dieu serait heureux de faire éclore sous sa lèvre… Mais, ne tremblez donc pas ainsi.

Déboutonnez votre pantalon, Margaret, laissez-le glisser, bien ; sortez-en, et restez un moment en chemise. Votre chemise transparente, bombée ici et renflée là, prend le ton de votre chair rose, et là, cette petite pointe empesée,