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sont de nouveau plongées dans l’ombre ; on remet Margaret debout sur ses pieds. Elle a toujours les poignets ficelés, mais sa résistance est vaincue, et maintenant que ses charmes secrets ont eu des contemplateurs indiscrets, malgré la honte qui l’attend, qu’elle sera toute nue, elle se laisse faire. Seulement elle tourne un regard suppliant vers sa maîtresse, et, voyant que celle-ci la considère d’un œil tendre, elle se décide à lui adresser sa supplique.

— Madame et maîtresse, puisqu’il faut que je succombe, que ce soit vous qui usiez de vos droits. Si vous voulez absolument me châtier, eh, bien ! que votre volonté soit faite, mais que ce soit par vos mains. Je ne résisterai pas, si personne que vous ne me touche.

— Fort bien, Margaret, je vais donc faire suivant vos désirs. Vous allez vous déshabiller lentement et vous mettre toute nue.

— Toute nue ! oh ! quelle honte, madame !

— Toute nue, vous dis-je. Déboutonnez votre corsage. D’ailleurs, je vais vous aider. Bien, dénouez votre robe, bien ; vos jupes, votre