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débat violemment, et qui reçoit ensuite toute nue, frissonnante, le châtiment qu’on lui a promis.

Malheureusement le cas se présente rarement dans nos pensionnats, et à part une jeune sous-maîtresse, que je châtie à mon gré à chaque faute qu’elle commet, (ce n’est d’ailleurs qu’à cette condition que je la garde), je n’ai sous la main que de grandes pensionnaires, que la peur d’un châtiment exemplaire empêche de se révolter. Je ne puis vous mettre en présence de cette volontaire de la verge, qui, d’ailleurs, ne s’y prêterait pas en présence de témoins, et si j’usais de violence, elle me quitterait certainement ; c’est ce que je veux éviter, car je ne puis pas me passer des services qu’elle me rend à plus d’un titre.

Lady Lovebirch intervenant :

— J’ai justement une jeune femme de chambre française, de vingt-deux ans, qui est entrée à mon service la semaine dernière. J’ai changé son nom de Marguerite en celui de Margaret, l’appelant de l’un ou de l’autre, à ma fantaisie. J’ai assisté au premier bain qu’elle a dû prendre