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de la pudeur, quoique inné, est moins développé que chez les grandes filles, et surtout que chez les femmes. On trouve par conséquent plus ou moins de confusion, suivant l’âge des victimes. Chez une petite fille, il faut souvent insister pour lui faire honte ; chez les filles, plus grandes, quelques observations suffisent et quelquefois même ne sont pas nécessaires pour alarmer leur pudeur ; mais chez les femmes, la brusque annonce d’une correction imprévue, provoque une immédiate confusion qui change les lis en roses, ou les roses, en coquelicots, mettant sur les joues et sur le front le joli fard de la pudeur offensée, qui est le plus ravissant ornement d’une figure empourprée.

En entr’ouvrant le pantalon d’une petite fille, on peut lui faire observer qu’elle est le point de mire de toute la société réunie pour la contempler dans une posture honteuse et ridicule, que ses petites camarades vont se moquer d’elle, et que son petit derrière va joliment changer de couleur, que la souffrance d’ailleurs va se char-