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Le pantalon des femmes, que le sexe porte dès l’âge le plus tendre, est généralement fendu de telle sorte, que nous pouvons, sans le déboutonner, à l’encontre de celui des hommes, satisfaire à nos… besoins naturels. C’est un précieux avantage pour tous les cas pressés ; je dis tous les cas, car, en dehors des besoins, nous pouvons avoir à subir des attaques masculines ou féminines, que les difficultés de l’abordage pourraient rebuter, ou tout au moins gêner dans leurs entreprises hardies.

Le pantalon est collant ou bouffant. Quand nous troussons pour la fouetter une fille ou une femme, nous serions désolées de ne trouver sous le dernier jupon, aucun voile qui celât le théâtre du châtiment. Ce bel objet, découvert brusquement et apparaissant sans mystère, nous priverait du plaisir délicieux de découvrir un à un les charmes secrets dont la lente apparition est un piment d’une faveur exquise.

Quoi de plus piquant en effet, que d’entrevoir dans une éclaircie, entre la chemise et le pantalon, un coin de chair blanche et rose ; le