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caresser mutuellement. Pour bien profiter du stimulant de la flagellation, l’une peut s’armer d’un priape factice, la fouetteuse ou la patiente. Quand c’est la fouetteuse, elle prend son amie debout comme un homme, l’embroche, entoure le haut du corps de son bras gauche, tandis que celle-ci l’étreint dans ses bras, la serrant tendrement sur son sein nu, car il vaut mieux qu’aucun voile ne nous gêne ; de la main droite, la fouetteuse applique les verges sur le derrière de son amie. Évidemment la cinglade ne doit pas être sévère ; il faut cependant que la patiente sente assez vivement les atteintes, pour que les mouvements convulsifs de ses fesses la poussent en avant et la ramènent, l’obligeant à voyager sur la colonne qui l’encloue. Après un va et vient, qui ne se prolonge guère, la fustigée goûte un bonheur parfait, que partage généralement la fouetteuse habile, qui sait en prendre sa part ; l’instrument, appliqué au bas de la fente, presse le bouton dans sa geôle à chaque poussée de l’embrochée, et doit produire son effet.

Quand c’est la fouettée qui est armée de l’en-