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rentes, ma charmante cousine et moi, on vient m’annoncer, comme par hasard, que la femme de chambre, condamnée à recevoir les verges venait d’être conduite dans la chambre du fouet, si je voulais présider moi-même à l’opération, ou si j’ordonnais que ma gouvernante se chargeât d’appliquer la correction.

— Mais, au fait, dis-je à lady G., vous n’avez peut-être pas encore eu à châtier une délinquante chez vous. Si vous voulez voir comment ça se pratique, pour pouvoir, le cas échéant, en faire autant dans votre maison, suivez-moi, vous prendrez une leçon.

Après quelque hésitation, lady G. se décide à m’accompagner, et deux minutes plus tard nous entrions dans le sanctuaire.

Marie, la coupable condamnée au fouet, est une superbe fille brune, venue de France, au teint mat, aux joues pleines et rondes, avec des reliefs rebondis aux bons endroits. Elle paraît surprise de me voir avec une étrangère, et le calme apparent qu’elle montrait, se change sou-