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comme peu attachés à elles, les maris qui ne les fouettaient pas. Je fis part de mes connaissances à lord G., qui prit d’abord la chose en plaisanterie ; mais, devant mon insistance, que j’assaisonnai de nombreux exemples, pris dans les auteurs russes, (je ne voulus pas lui parler de mon expérience), il finit par se convaincre que je pouvais être dans le vrai.

Mais, comment arriver à mettre la chose en pratique ? Comment décider la jeune épouse à recevoir le fouet. Je décidai mon cousin à me confier sa moitié, l’assurant que je saurais bien l’amener à essayer du stimulant que je lui présenterais. Le mari consent, mais à la condition qu’il assistera caché aux opérations, et que si le succès ne répond pas à mon attente, il ne veut paraître en rien dans l’affaire.

Le lendemain, il m’amenait son épouse, qu’il laissa chez moi, pendant qu’il allait à des visites d’affaires. En réalité, dès qu’il nous eut quittées, il va se cacher dans l’alcôve qui donne, par une porte vitrée, dans mon laboratoire de discipline.

Pendant que nous causions de choses indiffé-