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exhibe au bas des reins un superbe rebondissement. Sur un signe de sa maîtresse, elle dénoue les cordons de sa chemise, retire les bras, les allonge le long du corps, et laisse glisser le dernier voile, qui, après un arrêt aux reliefs, glisse jusqu’aux pieds, laissant la belle fille toute nue, frissonnant de la tête aux pieds, avec sa belle carnation blanche, couverte au bas du ventre d’une véritable forêt de cheveux noirs.

Elle sort du milieu des voiles enroulés autour de ses pieds, et s’avance d’un air peu rassuré, les paupières baissées, vers la potence qui l’attend. Lady R. lui passe les bras dans les courroies garnies de coussinets, les faisant glisser jusque sous l’aisselle, et lui enserre le haut du corps au-dessus de la gorge, dans la grande courroie, qu’elle boucle par derrière. Quand la patiente est solidement attachée, la maîtresse remonte le cric de plusieurs crans ; la corde se tend, le corps s’enlève, les pieds perdent terre, et le corps blanc de la belle fille nue reste suspendu entre ciel et terre, à trois pieds du sol, balancé par l’agitation de la corde.