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plusieurs jolis postérieurs, fouettés ensemble ; son œil vole de l’un à l’autre, pendant que je lui tiens compagnie. Je vais d’ailleurs vous donner un échantillon de cet érotique passe-temps. Je charge d’ordinaire dans ce cas mes sous-maîtresses du rôle de fouetteuses ; mais elles ne savent pas qu’elles ont des spectateurs ; aussi je prierai mesdames les conférencières de vouloir bien me prêter leur concours.

Mrs Flog sort un moment et revient bientôt poussant devant elle quatre jeunes pensionnaires, d’âge divers et de taille différente, qui s’arrêtent interdites, en se voyant le point de mire de ces yeux curieux braqués sur elles.

— Mademoiselle Palmyre, dit la maîtresse, en s’adressant à une grande fille de seize ans, vous avez entraîné ces trois demoiselles dans vos jeux indécents. Vous avez joué à la maîtresse d’école pour rire, vous allez redevenir élève pour pleurer, car je vous promets une bonne petite distribution de coups de verges. Vous, mademoiselle Paule, vos quinze ans vous rendent plus coupable que ces deux gamines de