Page:D - Les Callypiges, 1892.djvu/267

Cette page a été validée par deux contributeurs.

et au risque d’une surprise très possible, en quelques instants il a raison de moi, surmontant tous les obstacles, qu’il trouve naturellement sur sa route, profitant, comme un larron audacieux, du trouble et de l’effroi, qui me laissent sans défense, pour me ravir un précieux trésor, dont la perte est irréparable.

Quand il a forcé et reforcé la forteresse, il m’expliqua qu’il y avait longtemps qu’il se doutait de l’effet produit sur mes sens par l’application que je faisais de la verge sur les derrières nus, et pour s’en assurer, il avait profité d’une absence de lady M., pour me mettre entre les mains un beau sujet d’érotisme. Je restais confuse, interdite, rouge comme une tomate. Il sut néanmoins si bien me convertir à ses caprices, que, depuis ce jour, je restai sa maîtresse, jusqu’à ce que, ne pouvant plus abriter nos amours dans sa maison, l’éducation de ces filles étant achevée, il m’a mise à la tête de cet établissement, où il vient me visiter de temps en temps.

Un spectacle qu’il adore, c’est d’assister à un ensemble de flagellation. Il aime à contempler