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entre deux sillons sanglants, au milieu des rugissements de bête fauve que pousse la victime martyrisée.

— Je ne sais ce qui me retient de marquer aussi vos joues, orgueilleuse putain ; mais je ne veux pas vous enlever le seul charme qui pourra faire retomber des fous dans vos filets. Vous aurez de la peine, impudique fille, dont le métier est de vous montrer à tout acheteur qui y met le prix, pour leur cacher l’infamie de votre traitement ; et s’ils comptent sur le trésor, qui faisait votre orgueil et votre fortune, ils seront volés. Il vous reste, il est vrai, au dessous de ce trésor absent, votre gagne-pain, un peu nu, par exemple ; mais vous pourrez y coller une barbe postiche, les poils d’une queue de vache, ce sera assorti à votre chignon et aussi à votre métier.

Et maintenant, adieu ou au revoir, si vous découvrez le nom de celle qui vient de vous embiller, superbe Eloa.

En terminant ces mots, lady Férox, en guise d’adieu, appliquait un dernier coup furieux, qui