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quelques gouttes de sang. J’eus du plaisir pour ma peine, d’abord sans le secours d’aucune aide, par le seul stimulant d’un joli cul fouetté. J’avais pris la précaution de couvrir d’un épais bandeau les yeux de la délinquante, et quand j’eus terminé la fessée préalable, qui avait duré un quart d’heure, je sonnai Nana ; Nana, honni soit qui mal y pense, est une jeune négrillonne, qui m’est dévouée à la mort, et qui n’a pas sa pareille pour le service intime.

Dès que Nana est à son poste sous mes jupes, je prends les verges, que j’applique d’abord avec une lenteur mesurée, accentuant progressivement la sévérité, sans interrompre la cadence, malgré les fréquentes distractions que me donne la dextérité de la langue qui me fête. La coupable, qui ne se doute de rien, continue à gémir et à se tordre sous les atteintes qui rougissent le satin sans l’entamer.

Ce n’est qu’au bout d’une heure, qu’un peu fatiguée par mon exercice prolongé, et beaucoup, par la voluptueuse pratique de la chaude négrillonne, que je trace pour finir deux sillons san-