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pations, et a également la surveillance de la lingerie. Celle-ci m’a gravement mécontentée, et comme je lui faisais des reproches mérités, en présence de sa mère, cette dernière a gravement manqué au respect qu’elle doit à sa maîtresse, par des paroles déplacées. Ce n’était qu’un mouvement d’impatience, qu’elle regrette déjà, mais que je dois punir pour en éviter le retour.

J’ai d’abord pensé à la renvoyer avec sa fille, mais je suis trop contente des services qu’elles me rendent, chacune dans leur partie, depuis six ans qu’elles sont chez moi, pour m’en séparer, et j’ai proposé à la mère de la garder, à la condition qu’elle se soumît à une correction corporelle, sans quoi je les renvoyais impitoyablement. Elle a consenti, tout en regrettant vivement ses torts, à se soumettre à mes rigueurs.

J’ai eu l’occasion de corriger la fille plusieurs fois, depuis qu’elles sont à mon service, mais jamais je n’ai eu à punir la mère par les verges. Bien qu’elle s’attende à un châtiment, elle ne suppose pas qu’elle va le recevoir en présence