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en temps elle laisse retomber une violente cinglée en travers du cul noir de Nana, sur lequel la verge ne laisse pas la moindre trace, et qui ne manifeste pas la plus légère émotion, n’interrompant pas son voluptueux travail.

Un changement soudain de décor nous surprend ; les bras de Margaret s’arrondissent sur la croupe de la Lionne, qui bondit toujours, comme pour la retenir sur ses lèvres. Il est vrai, qu’en même temps les cuisses de la gazelle vont et viennent, serrant la tête de Nana comme pour l’écraser ; la négrillonne, dont la main droite a disparu, s’offre de son côté, on le devine à l’agitation de son bras, une douce compensation d’un doigt agile. L’œil ravi court de l’un à l’autre étage ; en haut la mappemonde empourprée se tortille agréablement au-dessus de la belle gorge de Margaret, dont les seins dansent sur sa poitrine, plus bas la belle toison sursaute sur le ventre : les fesses noires de la négrillonne vont et viennent comme un soufflet, indices certains d’un dénouement.

C’est vraiment un curieux tableau que ce mélange échafaudé de chairs aux tons variés ;