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pas rester inactives, les dames qui forment l’autre haie, criblent de claques au passage les fesses de la porteuse, puis, c’est leur tour de fustiger le cul empourpré dans l’espace.

Le troisième voyage se fait comme le premier pour l’aller, mais, quand elle va revenir en arrière, la Lionne, sentant que l’issue est proche, pirouette sur ses talons, reste en place, et toujours à bout de bras, elle sert à Margaret une délicieuse péroraison, tandis que la société accourue contemple avec délice les voluptueuses contorsions de la croupe, qui palpite dans les airs.

La Lionne dépose enfin son doux fardeau, sans que rien en elle trahisse la moindre fatigue. Elle veut cependant avoir son tour, qu’elle a certes bien gagné. Bon gré, mal gré, il faut que Margaret la paye de retour, non de la même façon, ce n’est pas dans les moyens de la tendre soubrette ; Morena emporte Margaret vers un large fauteuil, où elle l’étend, les fesses sur le bord, avec une pile de coussins derrière le dos qui s’y appuie, la tête reposant sur le dossier rembourré, de façon que le corps nu de la