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Les Callipyges, et les conférencières, chacune armée d’un martinet, s’installent comme les place la Lionne, cinq à droite, cinq à gauche, formant une double haie, laissant au milieu un passage d’un mètre. La Lionne prend Margaret par les cuisses et sans le moindre effort apparent, elle l’enlève à bout de bras, met sa toison à la hauteur de ses yeux, et, le nez enfoui dans les poils, les lèvres sur la fente, la langue sur le bord, elle s’engage dans le sentier pratiqué entre les haies, qu’elle parcourt au petit pas, emportant son fardeau, pendant que les lanières cinglent au vol les hémisphères voyageurs ; quand elle est au bout de la carrière, elle revient à reculons, gamahuchant sans interruption son aimable fardeau, que les lanières saluent toujours au passage.

Au second voyage elle se tourne de côté, marchant en travers, pour présenter la croupe en face à chaque flagellante, qui profite de la lenteur de la promenade, pour cingler trois ou, quatre fois sévèrement le cul qui passe devant elle, et qui se trémousse à chaque coup, sautant sur le nez de la porteuse, comme pour rendre leur salut aux aimables fouetteuses. Pour ne