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espoir déçu, la Lionne se lève et vient demander des ordres à la présidente.

— Lionne, vous allez nous la tenir pour la présenter à la verge.

— Qu’on me laisse faire, dit l’Andalouse, et je vous promets un joli divertissement. Que chacune de vous s’arme d’un martinet, les verges seraient trop courtes pour le jeu que je vous propose.

Se dirigeant alors vers Margaret, elle se met en mesure de la dépouiller ; la timide soubrette se laisse faire, et bientôt l’habile femme de chambre de lady Fairbottom l’a mise toute nue, ne lui laissant que ses jolis bas de soie, et ses élégants brodequins, car chez les Callipyges, les dessous de leurs servantes sont toujours d’une élégance recherchée. La Lionne reste un moment en contemplation devant ce corps adorable qui lui rappelle le sien, mais avec des roses et des lis en plus ; elle se précipite vers la belle gorge palpitante, la dévore de caresses, et descend jusqu’à la belle motte noire, dont la nuance et la dimension la surprennent. Puis, laissant la belle fille, toute tremblante, elle se redresse et se déshabille en un tour de main.