Page:D - Les Callypiges, 1892.djvu/131

Cette page a été validée par deux contributeurs.

sement, n’ayant pas l’air de prêter l’oreille à mes observations, si bien, que je fus obligée d’appeler une autre femme de chambre pour terminer ma toilette du matin. Je promis à Jenny, qu’elle aurait de mes nouvelles avant le déjeuner, afin de lui donner du goût pour ma toilette de l’après-midi.

Dès que lady X. est arrivée, je lui fais part de mon projet, et, sans plus tarder, je mande la délinquante.

— Jenny, je vous ai promis de mes nouvelles, voici le moment venu ; je vais vous donner le fouet pour vos négligences répétées.

Jenny, rouge comme une pivoine, regardait lady X., comme si elle trouvait sa présence importune.

— Si vous préférez, lui dis-je, en m’apercevant de la cause de son inquiétude, la présence d’un homme, mon amie se retirera, et nous ferons monter mon cocher Smith avec sa cravache.

Cette menace lui donne sans doute à réfléchir, car elle balbutie un consentement étouffé.