verge l’amour du plaisir, ce qui promettait de jolis divertissements. L’engagement ne fut d’ailleurs signé par les deux parties contractantes, que lorsque nos jeunes Callipyges se furent assurées par elles-même, d’une façon irréfragable, de leur talent en tout genre. Elles réussirent le plus facilement du monde à les amener à leurs fins. Ces quatre directrices étaient dans l’âge des passions, de vingt-six à trente ans, voluptueuses jusqu’au bout des ongles ; aussi leurs tentatrices, jeunes et fort belles, appartenant, ce qui ne gâtait rien, à l’aristocratie anglaise, n’eurent pas de peine à les séduire.
Dès qu’on eut cause gagnée, il fut convenu qu’on se réunirait à des jours et à des heures qu’on désignerait dans l’un des pensionnats, pour écouter des conférences sur la verge, ou assister à des séances ; et chez chacune des Callipyges, au thé de cinq heures (le five o’clock tea des Anglais), pour y entendre de piquantes anecdotes.
C’est le compte rendu de ces conférences, séances et anecdotes, que je traduis dans cet