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demander grâce, j’étais congestionnée dans cette posture fatigante.

Mais ce n’était pas fini. Elle m’emporte vers le couple ficelé, qui se lamente toujours, elle le retourne, mettant les fesses meurtries de l’une à l’air, me retire le pantalon, m’assied sur le cul brûlant, dont la chaleur me pénètre, et elle offre un nouveau sacrifice dans mon tabernacle, sur cet autel improvisé. Elle retourne le bloc, m’installe sur l’autre mappemonde, brûlante aussi, et elle me besogne pour la cinquième fois, finissant la tirade, sans montrer la moindre fatigue et sans paraître le moins du monde essoufflée.

On délivre enfin les fustigées, et c’est la Lionne qui se plaît à soigner les postérieurs, endommagés par sa main. La soubrette fessée ne gardait plus la moindre trace le lendemain ; celle, qui avait reçu les verges, avait repris ses lis après deux jours ; par exemple les sculptures de la cravache ne s’effacèrent qu’après huit jours de soins.

Les quatre corrigées, rendant hommage à la vigueur irrésistible du bras qui les avait si bien