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je pigeonne sur sa bouche, et ses seins que je roule sous ma main, semblent palpiter, quand je viens l’arroser des preuves brûlantes de ma félicité.

Mais dès que j’ai quitté mon poste de combat et que j’interroge son visage, j’y retrouve la même désespérante placidité. Je suis presque convaincu de l’avoir soumise, mais rien ne me le prouve, et je reste dans l’incertitude anxieuse du premier jour, quand je la quitte le matin, après des travaux dignes d’Hercule.