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le clitoris dans sa grotte, et quand il me semble que j’ai allumé dans les régions que j’explore, un peu de la flamme qui me dévore, je m’étends de nouveau sur les reins, la verge au vent, invitant l’aimable cavalière à se remettre en selle. Sans une hésitation, elle se remet à chevaucher, telle maintenant qu’une habile écuyère. Les yeux au ciel, je reprends mon agréable contemplation, et j’admire comment ce beau cul manœuvre, ravi par un si doux spectacle.

Jusqu’au jour, sans interruption, et sans montrer la moindre fatigue, la vaillante écuyère me donne les preuves d’une vigueur surprenante, qu’on prendrait pour le rut d’une femme de feu, sans que jamais elle manifeste par un geste, par un soupir, par aucun signe extérieur enfin, ce qu’elle éprouve dans ces luttes amoureuses.

Quand je prends congé, le matin, harassé par cette infatigable joûteuse,