Page:D - Le marbre animé, 1889.djvu/34

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
— 28 —


dans sa cachette, en recommençant sans cesse leurs plaisantes mines, sous mes yeux enchantés. Je ne me lassais pas de cet aimable spectacle, mais déjà sous la belle, dont je mords les lèvres, je perds le sentiment de ce qui se passe au-dessus de moi, et je me pâme longuement, tandis que mon amante s’affaisse sur mon corps, me laissant croire qu’elle prend part à ma félicité. Mais quand nos yeux se rencontrent, il n’y a toujours dans les siens que l’azur d’un lac pur et tranquille. Si c’est une comédie qu’elle joue, ma princesse Russe est une comédienne consommée.

Après les ablutions obligées, je reprends l’inspection de ses charmes, puisant dans mes délicieuses excursions à travers ces mille trésors, de nouveaux désirs, que je cherche à faire entrer dans ce corps doublement de neige. En même temps que je larde le petit trou au milieu des fesses, je caresse