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l’étroite gaine que j’ai forcée. La soubrette est si chaude, qu’elle m’oblige à m’arrêter au milieu de la carrière ; elle jouit tellement pendant une minute, que ma quille reste étranglée. Nijni, avertie, recommence sans un temps d’arrêt, sa douce besogne ; le canal se desserre, et me permet de reprendre mon voyage, que j’achève en même temps que la besognée, lançant ma mitraille, serré comme dans un étau.

La princesse, dès que l’aimable soubrette est relevée, veut éprouver les douceurs de cette façon de faire ; mais maître priape, lui, n’a pas encore la dimension nécessaire pour cette opération. En attendant son retour à la vie, je veux donner à la princesse un avant-goût de la chose. Je fais tenir ma charmante maîtresse debout ; je poste Leà à genoux derrière la croupe de sa maîtresse, avec mission de se servir de sa langue, comme